[Critique] Into the woods, promenons-nous dans les bois... ou pas


Il était une fois, une maison de production, un peu en manque d'inspiration, qui se décida à adapter en film une comédie musicale sur le thème des contes de fées. Pari tenu pour Disney et Rob Marshall mais loin d'être gagné avec Into the Woods qui n'a pas réussi à enchanter les foules malgré un casting de stars : Meryl Streep, Emily Blunt, Johnny Depp, James Corden, Anna Kendrick entre autres. 

Into the woods se trouve à la croisée de plusieurs contes de fées revisités (Cendrillon, Raiponce, Jack et le haricot magique et Le Petit Chaperon Rouge) avec pour fil conducteur la quête d'un boulanger et de sa femme chargés de réunir une vache blanche comme le lait, un chaperon rouge, une chaussure aussi pure que l'or et une mèche de cheveux aussi dorés qu'un épi de maïs afin de lever le sort d'infertilité que leur a jeté une sorcière.


Cela fait au final beaucoup d'acteurs, princes charmants de pacotilles inclus, qui certes y poussent beaucoup la chansonnette mais qui ne dansent pas. Tout cela pendant deux bonnes heures. Il faut l'admettre c'est un peu long surtout quand un film manque de rythme (à défaut d'être épique).

Les beaux décors et costumes ne suffisent pas. Meryl Streep, en sorcière, y est bluffante. La petite qui joue le Chaperon Rouge aussi. Mais le ton comique des dialogues, parfois très second degré, ne sauve pas non plus le film qui s'avère très inégal dans le jeu des acteurs, leurs capacités à chanter ainsi que dans le déroulé du film. 

C'est bien dommage car je pensais que cela aurait pu me consoler d'avoir manqué le passage de la comédie musicale au Théâtre du Châtelet l'année dernière. La frustration n'en est qu'un peu plus grande. Un peu comme les princes chantant leur agonie (sic).

C'est cadeau :

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